Déjà un album que j'ai découvert dans un moment noir, et qui continue à m'y accompagner, c'est 7th symphony d'Apocalyptica, tout l'album en général, plus une autre chanson, qui elle m'enveloppe entièrement, au point qu'une fois où on m'avait demandé de faire une présentation, j'ai simplement fait écouter cette chanson. Il s'agit de Farewell, d'Apocalyptica toujours, un morceau qui me fait vibrer, lorsque je l'écoute j'ai le sentiment de me soulever au-dessus du sol dans une espèce de transe, comme si chaque cellule de mon corps devenait de l'air frais.
Dans un autre type de tristesse, un morceau qui me permet d'évacuer c'est Mon Dieu, d'Edith Piaf, pour la justesse bouleversante des paroles que j'y ai découvert, et You And Whose Army, de Radiohead, qui m'a permis de "refaire le plein" dans un moment de découragement.
Dans un autre type de réconfort, mais plutôt doux celui-là, comme une caresse, c'est Wish You Were Here, des Pink Floyd, et Tears In Heaven d'Eric Clapton. Ces deux chansons me sont toujours parvenues dans des moments d'extrême douceur, où ma tendresse s'éveillait et découvrait ce qu'il y avait juste sous mon nez.
Mon morceau pour le calme intégral c'est La Nuit de Grand Corps Malade, un morceau qui, une nuit de grand chamboulement total est parvenu à me rassurer tout au long de cette nuit, en me faisant sentir sereine. Depuis, c'est ma berceuse.
Et les morceaux de grand grand bonheur, celles sur lesquelles je saute dans tous les sens, c'est Invisible Touch de Phil Collins, et Sweet Home Alabama, de Lynyrd Skynyrd. Des grands classiques, mais tellement puissants, leur découverte à tous les deux s'est faite entourée d'amis, dans des moments où je me suis sentie réellement éternelle.
Le morceau qui me soulève et me regonfle à bloc, c'est l'ouverture de l'opéra Tannhauser, de Wagner, découvert il y a peu, et qui a entamé 6 heures où mes oreilles sont restées en éveil, savourant chaque note inédite qui s'échappait de la fosse et de la scène.
Le morceau que j'écoute lorsque je suis vraiment au fond et uniquement dans ce cas-là, que j'aime mais qui m'effraie aussi lorsque je ne suis pas mal par toute la noirceur qu'il renferme, c'est Snuff, de Slipknot. Je l'ai découvert dans une période très sombre où je ne dormais plus de la nuit pour l'écouter en boucle. C'est sans doute le souvenir de mon état à cet époque qui m'effraie aujourd'hui en l'écoutant, car elle m'a tout de même aidée, dans une sorte d'extériorisation de la douleur.
Bien sûr il y aurait des milliards de morceaux à citer mais ce petit aperçu me semble assez juste.