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 Let’s Go Crazy ! – Une retrospective sur les albums du Madman (1980-1993)

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Earl Grey
Bactérie Divine
Earl Grey


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Let’s Go Crazy ! – Une retrospective sur les albums du Madman (1980-1993) Empty
MessageSujet: Let’s Go Crazy ! – Une retrospective sur les albums du Madman (1980-1993)   Let’s Go Crazy ! – Une retrospective sur les albums du Madman (1980-1993) I_icon_minitimeJeu 15 Aoû - 14:53

Quel passionné de rock dur ne connait point Ozzy Osbourne ? Qu’on l’appelle "The Prince Of Darkness", ou "The Godfather Of Heavy Metal" il est sans nul doute une icône de la musique contemporaine.
Son attitude théâtrale, ses controverses avec la justice et les bienpensants, les problèmes légaux avec des ex-membres…mais aussi son flair pour les musiciens talentueux, qui l’on amené à découvrir quelques-uns parmi les plus grands guitar heroes de tous les temps comme Randy Rhoads, Jake E. Lee et Zakk Wylde.

Let’s Go Crazy ! – Une retrospective sur les albums du Madman (1980-1993) 1353002931mzd

La liste est longue, mais la musique alors ? La plupart des dévoreurs de métal le connaissent pour quelques hits légendaires (Crazy Train, I Don’t Know, Mr. Crowley), outre que pour ses albums avec Black Sabbath. D’autres personnes moins affectionnées à ce genre de musique n’ont entendu parler de lui que grâce à son reality show The Osbournes, qui faisait fureur pendant les années 2000. Toutefois ce serait assez négligent d’ignorer le reste de da discographie solo, qui cache plus de perles qu’on puisse l’imaginer.
Voici donc pour ceux qui aimeraient plonger plus en profondeur dans la carrière turbulente du Madman, une petite rétrospective sur ses albums solo !!!

Blizzard Of Ozz (Jet Records, 1980)







Sans doute l’album le plus vendu et connu de Ozzy, qui renferme des tubes mythiques comme Crazy Train, I Don’t Know et Mr. Crowley… Il révèle aussi pour la première fois le talent du jeune Randy Rhoads, dont la dextérité et la créativité aux six cordes ne sont plus à prouver. Il y a toutefois quelques morceaux moins connus mais tous aussi géniaux comme l’endiablée Steal Away (The Night) ou la douce ballade Goodbye To Romance. Il contient aussi le morceau controversé Suicide Solution, à cause duquel Ozzy sera accusé d'istigation au suicide d'un jeune en 1986.

Note: En 2002 Blizzard Of Ozz et Diary sont republiés avec de nouvelle parties de basse et batterie (respectivement Robert Trujillo et Mike Bordin) suite à des problèmes légaux avec les membres originaux Bob Daisley et Lee Kerslake qui l'accusèrent de royalties non payées et crédits de composition non reconnus. Heureusement en 2011, en occasion de leur trentième anniversaire, les deux premiers albums d’Ozzy ressortent en édition deluxe, avec les parties de basse et batterie originales restaurées et enfin à leur place. En deux mots, évitez comme la peste les versions manipulées de 2002, ce ne sont pas les véritables albums !!!

Diary Of A Madman (Jet Records, 1981)



Deuxième, et malheureusement dernier album avec Rhoads à la guitare (il périra tragiquement au cours d’un accident d’avion le 19 novembre 1982) il reste moins considéré que son prédécesseur. Un véritable crime, si l’on pense que musicalement il représente une légère évolution ; plus recherché avec quelques morceaux plus longs comme You Can’t Kill Rock ‘N’ Roll et aussi l’incroyable Diary Of A Madman qui mêlent guitare acoustique et électrique, tout en dévoilant des claques hard rock véritablement excéllentes comme Over The Mountain et Flying High Again (manifeste du tapping à la Randy Rhoads).
D’autres compos à redécouvrir sont la bizarre Believer, le rythme soutenu de S.A.T.O. et la beatlesienne Little Dolls.

Note: Cet album a été ressorti en 2011 en une édition anniversaire avec un CD live bonus de l'ère Rhoads, conséillé!!! Blizzard Of Ozz de son côté a reçu lui aussi le traitement deluxe, avec quelques tires bonus intéressants.

Speak Of The Devil (Jet Records, 1982)

Sorti en même temps que Live Evil de Black Sabbath (avec Ronnie James Dio au chant), cet album live se constitue entièrement de chansons du premier groupe de Ozzy. On trouve donc Paranoid et Iron Man bien sûr, entourées de morceaux un poil moins connus en version plus lourde et quelque peu improvisée. Renié successivement par le Madman, il reste un opus à réexaminer avec attention car le travail des musiciens (Rudy Sarzo de Quiet Riot à la basse et Tommy Alridge de Pat Travers Band à la batterie) est assez impressionnant, en particulier celui du guitariste Brad Gillis (Night Ranger) qui remplaça temporairement le pauvre Rhoads. Attention à ne pas le confondre avec la vidéo du même nom, il s'agit d'un concert différent avec une setlist à part!  

Bark At The Moon (Epic, 1983)







Le retour en studio du Madman, accompagné du nouveau guitariste Jake E. Lee et de son explosive présence sur scène. Je pense qu’il est un petit peu surestimé par moments, mais le morceau titre qui ouvre l’album reste un favori des fans lors des concerts. Le reste des chansons n’est pas mal, avec plus de claviers qu’auparavant…deux compos à mémoriser sont en particulier la pétillante Rock ‘N’ Roll Rebel et la symphonique Center Of Eternity.

The Ultimate Sin (Epic, 1986)

L’album le plus sous-estimé de Ozzy à mon humble avis. Nous sommes en pleine ère glam, et les groupes comme Mötley Crüe, Ratt, Def Leppard et Dokken sont la sensation du moment. Ozzy décide d’imiter cette approche de scène, mais una partie des fans n’apprécieront pas, lui-même reniera plus tard cet album, qu’il verra comme un fiasco. Mais en réalité il renferme plus d’un morceaux valide, en remerciant le flamboyant travail à la guitare de Jake E. Lee. Que ce soit l’ouverture de The Ultimate Sin et son vidéoclip délirant, l’hymne antimilitariste Killer Of Giants ou l’hit final Shot In The Dark, rien n’est à jeter dans cet opus. À reconsidérer absolument !!!

Note pour les intéressés: Il existe une vidéo concert rarissime appelée The Ultimate Ozzy enregistrée pendant la tournée de 1986, vraiment très bien réalisée. La seule occasion de voir les morceaux de The Ultimate Sin en version live, avec d'autres classiques du répertoire du Madman. En cherchant bien sur Youtube vous povez la trouver, sinon à la demande je pourrais vous la faire parvenir, peut-être!





Tribute (Epic, 1987)

Pas grand chose à dire sur cet album live, un hommage de Ozzy à son ami et partenaire Randy Rhoads dont le talent sur les morceaux de ce concert ne laissera personne de marbre. Une promesse de la guitare rock qui nous a quittés trop tôt...

No Rest For The Wicked (Epic, 1988)






Après l’overdose de glamour et accoutrements ridicules, Ozzy revient à une approche plus heavy métal. Avec l’aide d’un batteur solide, le formidable Randy Castillo (déjà su l’album précédent) et surtout du phénoménal Zakk Wylde, à peine âgé de 20 ans ! Il démontre tout de suite de quoi il est capable, en se déchainant sur une poignée de bijoux hard rock tels que Miracle Man, Devil’s Daughter (Holy War), Breaking All The Rules et Bloodbath In Paradise. Les solos de guitare et les riffs sont un régal, et Randy Castillo fait preuve d’un talent et d’une musicalité surprenante derrière les tambours, comme sur Tatooed Dancer. Un super album, en somme !

Just Say Ozzy (Epic, 1990)

Une pièce réservée aux collectionneurs, ou aux curieux. Un mini CD de morceaux live tirés de la tournée de No Rest For The Wicked  et quelques reprises de Black Sabbath. Il reste intéressant pour sa version de Shot In The Dark, riche en improvisations du jeune prodige Zakk Wylde.  



No More Tears (Epic, 1991)

Le deuxième album en terme de ventes, il reste l’apogée commerciale du Madman. Après une cure de désintoxication, Ozzy reconstitue son band et collabore avec le légendaire Lemmy Kilmister de Motörhead pour l’écriture de quelques morceaux, soutenu par un Zakk Wylde plus mûr mais toujours épatant. La production laquée et des chansons pratiquement parfaites comme la puissante Mr. Tinkertrain (un voyage dans la tête d’un pédophile), l’incontournable I Don’t Wanna Change The World, la ballade Mama I’m Coming Home, et les rocheuses Desire et No More Tears feront atteindre le statut multiplatine encore une fois à Ozzy. À signaler aussi l’hymne rock Hellraiser, repris par Motörhead en 1992. Commercial peut-être, mais un album pratiquement sans faille !!!



Live And Loud (Epic, 1993)
Assez difficile à trouver sur le marché, ce double album live devait clore la carrière de Ozzy, qui avait décidé de se retirer (l’avenir en a décidé autrement) avec un boum final. Une sorte de greatest hits en forme de concerts, ou aucun morceau culte ne manque à l’appel. Il est possible de l’acheter sur iTunes, car le chercher en copie physique couterait  plus cher !!!
Pour collectionneurs ou fans absolus du Madman, mais aussi un live de qualité.

Voilà pour vous, le reste des albums quoique intéressants ne font pas le poids face à cette première décennie solo de Ozzy Osbourne, ce sont ceux-là les disques à posséder absolument et à découvrir. La balle est dans votre camp, let’s go crazy !!!
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