Classe: 3ème
Note: 14/15
Remarque: Très bon travail
Sujet: "Désolé de vous avoir fait attendre, j'ai attendu que personne ne nous regarde pour vous happer". Vous imaginerez la rencontre entre le jeune homme et son sauveur. Ce dernier expliquera son action et son attitude. Vous ferez une large part à l'analyse des sentiments du jeune résistant. Votre devoir se terminera par un court passage qui raconte le dénouement de cette situation.-Désolé de vous avoir fait attendre, j'ai attendu que personne ne nous regarde pour vous happer.
J'étais tellement surpris, que je ne pus parler. Voyant mon embarras, il enchaîna:
-Je vis dans cette église, je l'entretiens. Je suis au service de Dieu. Mais, dites-moi, quel bon...ou mauvais vent vous amène ici? Votre malaise se lit sur votre visage... Qui vous poursuit? Que se passe-t-il?
Mais je me méfiais. Pourquoi cet homme m'a-t-il sauvé, s'il ne me connaissait pas? Un tas de questions me tourmentaient. Que devais-je donc répondre? Alors, pour être sûr qu'il ne s'agissait pas d'un piège, j'ai décidé de le questionner avant de répondre à ses questios:
-Et vous? Pourquoi m'avoir sauvé, si vous ignorez mon identité?
Je ne savais pas pourquoi mais j'avais le sentiment d'en avoir déjà trop dit. Alors le visage de l'homme s'assombrit. Au bout de longues secondes, il demanda:
-Etes-vous un Résistant? Ne pensez pas à me mentir. Etes-vous un Résistant?
La peur me saisit. L'angoisse. Je vint à me demander si je n'étais pas mieux dehors. Le Quasimodo répéta sa question.
-Non, répondis-je calmement en regardant mes pieds, car je n'osais pas le regarder dans les yeux.
-Vous savz, je n'ai peut-etre pas bone allure, mais je ne suis pas aveugle. Un simple passant qui n'aurait rien à craindre ni rien à se reprocher, n'aurait pas les traits aussi tendus et...il ne tremblerait pas comme cela.
-Je me suis perdu. Et j'ai froid, dis-je.
Le silence me pesait. J'avais la machoire crispée. L'homme bossu sourit, et poursuivit:
-Vous n'êtes pas sans savoir que les Résistants sont mal vus, ces derniers temps. Savez-vous pourquoi?
-Cela ne m'intéresse pas, répliquai-je, sentant l'impatience monter en moi.
-Vraiment? Alors je vais vous laisser ici.
Il s'en alla, mais je n 'osais pas bouger. Puis, il se retoura:
-Ah, et encore une chose! Les trois hommes qui étaient censés vous chercher ont eu...comment dire... un petit problème en route. Bonne chance, jeune homme, bonne chance! Et crpyez-moi, vous en aurez besoin!
Il partit pour de bon, dans un éclat de rire qui me glaça le sang. Que devais-je faire? Etait-ce un allié ou un ennemi? Il avait l'air de me connaitre... Il connaissait ma situation. Alors pourquoi m'a-t-il posé toutes ces questions comme s'il ne me connaissait pas?
Soudain, un bruit sourd retentit. Un deuxième. Une douleur me paralysa le bras. Par la surprise, e m'étais jeté au sol. Et là, j'apperçu une ombre encapuchonnée, bossue. C'était le Quasimodo. Pourquoi? Une porte claque. L'obscurité complète se fit. Le froid. La peur. La douleur...
Quand j'ai relu ma opie il y a quelques jours, je suis restée bouche bée. D'après mes souvenirs, on avait lu un extrait ou un Résistant se faisait poursuivre et au moment opportun, un homme lui sauve la vi e l'embarquant. C'est tout. A partir de la dernière phrase de l'extrait, il fallait écrire. Quelqu'un peut-il me dire où je suis allée chercher tout ça? Certes, il y a beaucoup de maladresses dans l'expression, etc. Mais...comment ai-je pu m'arrêter là? J'ai envie d'en savoir plus, moi! Et je suis incappable de me souvenir de ce qui me trottait dans la tête à ce moment précis. C'est vexant. Très vexant.